Que faire après une défaite au football ? Vous connaissez ces jours tristes, ces soirées amères, ces moments post-défaite où les 90min sont inexorablement ressassées. De suite, le regret fait place à l’amertume et distinguer son chemin dans ce brouillard peut-être difficile voir condamnable en vue des prochaines échéances. Aujourd’hui vous l’avez compris je m’intéresse à la gestion de la défaite et du passage à vide.
Que faire après une défaite au football ? Vous connaissez ces jours tristes, ces soirées amères, ces moments post-défaite où les 90min sont inexorablement ressassées. De suite, le regret fait place à l’amertume et distinguer son chemin dans ce brouillard peut-être difficile voir condamnable en vue des prochaines échéances. Aujourd’hui vous l’avez compris je m’intéresse à la gestion de la défaite et du passage à vide.
Face à l’adversité les gens adoptent un comportement différent. Comme lors de l’arrivée d’une échéance stressante (finale, match décisif …) certains de vos joueurs vont être très concentrés dans leur silence, d’autres vont être exubérants, évacuant le stress dans la parole. Lors d’une difficulté vos joueurs (et vous-mêmes) vont être dans cette même logique.
Que faire après une défaite au football
L’après défaite
La réaction après une défaite dépendra de l’approche que le joueur aura de son sport. La pression du résultat à tout prix, de la performance conduira à la frustration totale. Puis viendra l’étape de l’auto-flagellation enfin du doute. Rebondir sera alors long et pénible avec une reprise difficile de l’entraînement ainsi que la participation à de nouvelles compétitions. En revanche, si le joueur base son approche du sport en priorité sur la notion de plaisir (et le foot est un jeu je le rappelle), il rebondira plus facilement, parce qu’il aura envie de reprendre sa pratique sportive les échecs n’étant pas la fin de son sport.
Il faut
accepter que la défaite fasse partie du jeu.
Le temps comme souvent dans la vie sera votre allié. Il faut prendre le temps de digérer une défaite et de bien analyser votre match. Il faut voir ce qui a quand même fonctionné et comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Toujours avec bienveillance dans le positif. Car le mieux est de faire ressortir le positif et se concentrer dessus.
L’importance
du mental
Que faire après une défaite au football ? Vous connaissez ces jours tristes, ces soirées amères, ces moments post-défaite où les 90min sont inexorablement ressassées. De suite, le regret fait place à l’amertume et distinguer son chemin dans ce brouillard peut-être difficile voir condamnable en vue des prochaines échéances. Aujourd’hui vous l’avez compris je m’intéresse à la gestion de la défaite et du passage à vide.
Comme souvent dans la vie le mental peut vous jouer des tours. Responsable de très belles choses il peut aussi vous plomber après un mauvais passage. Après une défaite, le joueur sera démoralisé, pourra se sentir nul, ne plus avoir confiance en lui. Et pourtant…
Techniquement et physiquement, il est le même qu’avant la défaite. Ses capacités sont identiques, les mêmes capacités qui ont fait qu’il a gagné des matchs avant. La défaite peut être attribuée à une multitude de facteurs : erreurs tactiques, fatigue passagère, adversaire ultra performant. Vous aurez cette impression uniquement si vous le pensez ! Au lieu de se torturer l’esprit en ruminant cette défaite, il faut se servir de l’analyse de ce match pour travailler encore plus les points faibles.
Si on part du principe que gagner ou perdre n’est pas un objectif, mais que c’est un cheminement, alors la défaite est plus “facile à vivre” et le joueur peut plus aisément rebondir. Mais toute cette digestion de la défaite par la mise en valeur du passé sportif plutôt que de la victoire à tout prix peut être rendue difficile par la pression extérieure : sponsors, des médias, entourage. Comme si dorénavant la défaite était interdite et que l’on devait absolument obtenir la victoire (avec du beau jeu)
Cette acceptation de la défaite comme une étape pour mieux progresser, propice à une remise en question est à inculquer dès le plus jeune âge.
Il faut prendre conscience qu’expliquer à quoi sert une défaite permettra à vos joueurs de réfléchir par eux-mêmes à comment s’améliorer et non se blâmer sur une contre-performance. La notion de plaisir doit prévaloir et vous ne devez pas prendre comme une sanction dure et implacable la défaite mais comme une étape, une prise de conscience de petits défauts.
Ce qui nécessite de parler avec vos joueurs et de ne pas être dans la répression ou dans la critique systématique qui n’est pas constructive lorsque le joueur ne comprend pas ce qu’on lui demande. C’est au contraire un facteur de blocage. Et il faut absolument les éviter !
L’exemple du gardien est parfait dans notre cas.
Voici comment le gérer :
Un gardien sait toujours les boulettes qu’il a faites, pas besoin de les lui rappeler. Il a déjà analysé ce moment, répété 10 000 fois l’action. Il faut effectuer un rappel plus tard deux, trois semaines après. L’analyse sera donc à froid, dénuée des sentiments de frustrations et d’échec. Vous pourrez alors établir un constat simple et votre gardien sera rassurée par des prestations entre ce match et l’analyse. Il faut absolument le soutenir lorsque tout va mal. S’il n’existe donc pas de solution miracle pour remonter son état psychologique, le moyen pour relancer un gardien est premièrement de le titulariser dès le prochain match.: Il n’y rien de mieux que de rejouer le plus vite possible pour éviter de ruminer.
Alors ne vous blâmez pas outre mesure la défaite fait partie du jeu. Pardonnez, analyser et remettez-vous au travail !
Et vous comment gérez-vous un passage à vide d’un de vos joueurs, de vous-mêmes ?