La compétition est un outil à double tranchant, à manier avec conscience et précaution. Demandons-nous : quand sert-elle nos intentions éducatives ? Et quand va-t-elle à l'encontre de nos intentions éducatives ?
La compétition est un outil à double tranchant, à manier avec conscience et précaution. Demandons-nous : quand sert-elle nos intentions éducatives ? Et quand va-t-elle à l'encontre de nos intentions éducatives ?
Quand la compétition va à l'encontre de nos intentions éducatives
Quand la compétition devient un but en soi, quand le résultat devient l'objectif principal et fait oublier le reste. Quand l'éducateur ou les parents en viennent à avoir des paroles ou des actes non respectueux vis-à-vis de l'autre équipe, de l'arbitre, et même de leur propre équipe ou enfants, pendant le match ou à l'entraînement.
Quand le jeune ne joue que pour gagner, et vit les matchs, et même parfois les entraînements, dans la peur ou l'agressivité.
Sans accompagnement éducatif conscient, la compétition peut nourrir de manière superficielle l'estime de soi pour les gagnants et faire baisser de manière réelle l'estime de soi chez les perdants. Le résultat et la fierté qui y sont liés sont éphémères.
Si c'est la seule manière de nourrir l'estime de soi, c'est comme une course éperdue au résultat, comme un puits sans fond.
Cela peut engendrer une nécessité d'écraser l'autre, dans le sport et dans la vie, pour se rassurer sur sa valeur.
LES MOTS REÇUS, LA QUALITÉ DE LA RELATION VÉCU, EUX SONT DURABLES, ILS LAISSENT DES TRACES POUR LONGTEMPS ET ONT UN IMPACT CONSIDÉRABLE SUR L’ESTIME DE SOI. UN JEUNE PRÉFÉRERA LE PLUS SOUVENT UN MATCH PERDU OU IL A ÉTÉ RESPECTE PAR SON ENTRAÎNEUR ET SES PARENTS, A UN MATCH GAGNE, OU IL S'EST FAIT ENGUEULER ET A ÉTÉ BLESSE PAR DES MOTS DE SON ÉDUCATEUR OU DE SES PARENTS.