L'astronaute français a publié un "tutoriel" sur les réseaux sociaux afin de trouver des occupations en confinement. Il demande aux internautes de "rester chez eux" et d'écouter les autorités pour "éviter la propagation du virus".
Qu'est-ce que fait un astronaute quand il se retrouve, comme tous les autres Français, confiné? Thomas Pesquet, également bloqué chez lui alors qu'il devait se rendre au centre spatial de la NASA à Houston (Etats-Unis), a publié un "tutoriel" dans lequel il prodigue quelques conseils, non sans humour, pour s'occuper en période de confinement.
Accompagné d'un message "restez chez vous", l'astronaute explique d'abord que cette période de confinement va lui "permettre d'alimenter ses pages" sur les réseaux sociaux et "faire du tri dans les photos qui lui restent de la mission".
"Je vais passer pas mal de temps à lire, revoir des classiques", poursuit-il, en tenant le livre A man on the moon, où le journaliste américain Andrew Chaikin fait le récit des voyages des astronautes lors des missions d'Apollo.
S'adressant ensuite aux parents, il souhaite un "bon courage" à "ceux qui ont les enfants à la maison" et propose "des suggestions de loisirs créatifs", en montrant une maquette de satellite miniature à monter en famille.
Le tutoriel confinement passe également par quelques touches d'humour.
"Pour le ravitaillement, on ne risque pas la pénurie alimentaire. De toute façon, la nourriture en boîte j'ai l'habitude et puis au moins ici, elle reste dans l'assiette", ironise-t-il.
"Pour se souvenir des bons souvenirs de la station spatiale", l'astronaute a accroché un sac de couchage à la verticale sur une porte. "J'ai dormi dedans pendant six mois, c'est pas quelques petites semaines d'isolement qui vont me faire peur", s'amuse-t-il encore.
Il appelle ensuite à respecter les mesures de confinement décidées par l'exécutif lundi:
"Blague à part, le message à retenir est qu'il faut absolument éviter la propagation du virus. Aller boire un verre en terrasse et continuer à vivre comme si de rien était c'est la bonne réponse pour des attaques terroristes, pas vraiment en cas d'épidémie."